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RÉSULTATS

2020

Un très beau cru ! Quatre étudiantes admises à l'ENS de Lyon, et des admissions en IEP.

On parle de nous dans la presse : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-beau-palmares-pour-les-classes-preparatoires-du-lycee-guist-hau-6974590

2019

Cette année encore, notre Khâgne AL obtient de très beaux résultats, qui récompensent le travail accompli par nos étudiants tout au long de ces deux (voire trois) années !

  • ENS Lyon : deux admissibles, 7 sous-admissibles

  • ENS Cachan : 1 admissible

  • IEP : 2 admis à Strasbourg et à Rennes, 2 admissibles en Master à Rennes

  • Celsa : 1 admis

NB : les sous-admissibles à l’une des trois ENS peuvent être admis en 3è année à l’IEP de Rennes à l’issue d’un entretien de motivation (dispense d’écrits)

Attention : si vous avez consulté le classement de l’Etudiant, sachez que les critères choisis sont très discutables, et favorisent les prépas qui visent principalement les Ecoles de Management. En effet, le classement le plus large intègre l’ensemble des écoles de la banque Ecricome, qui pour certaines sont beaucoup moins sélectives que d’autres formations, notamment universitaires, qui sont – elles – exclues de ce même classement !

Le nombre de sous-admissibles, qui n‘apparaît nulle part dans les statistiques de l’Etudiant, constituent un bien meilleur critère d’évaluation de la qualité des classes. La sous-admissibilité est décernée aux étudiants qui obtiennent une moyenne supérieure à 12/20 au concours. Elle est très utile pour l’accès à des formations sélectives (double-licences, Masters, etc)

Nos étudiants ont depuis 10 ans obtenus d’excellents résultats : plusieurs admis à l’ENS-Lyon et à l’ENS-Cachan, des admissibles en nombre significatifs, des intégrations dans de bonnes écoles de Management (EDHEC, Audencia, Grenoble), et aux IEP de Rennes, Lille, Strasbourg et Aix.

Résultats et témoignages: Liste

TÉMOIGNAGES

Premier témoignage (L.C)

Choisir de rentrer en classe préparatoire littéraire fut l’une des décisions les plus capitales lors de mon parcours scolaire, mais aussi l’une des plus prometteuses.

Lors de mes années lycée, le plus difficile était pour moi de choisir un seul domaine dans lequel m’épanouir une fois le baccalauréat en poche. Plus je réfléchissais à cette question, plus je me disais qu’il m’était impossible de choisir entre les langues, la littérature ou le théâtre, sans oublier toutes les matières qui éveillaient mon intérêt et ma curiosité, sans forcément que j’y voie une vocation (l’histoire, la géographie, la philosophie). Je me retrouvai alors dans l’indécision, et je décidai d’aller voir un conseiller d’orientation, qui me parla de « prépa », «CPGE », « ENS ». Je ne connaissais ces mots que vaguement et je ne m’y étais jamais vraiment intéressée. Mon intérêt fut piqué à vif lorsqu’on me décrivit la classe préparatoire littéraire comme une formation de deux ans, équivalant à deux années de licence à l’université, durant lesquelles je pourrais m’épanouir dans de nombreux domaines, des sciences humaines aux langues, de la littérature aux arts vivants. Me voilà rassurée, je pouvais entrer dans l’enseignement supérieur sans sacrifier plusieurs matières au détriment d’un seul enseignement !

Très vite, mon intérêt se posa sur une classe préparatoire nantaise au sein d’un établissement au nom jusqu’alors inconnu : Lycée Gabriel Guist’hau.

Dès la rentrée, mon premier choc fut de voir que les autres étudiants étaient comme moi curieux, intéressés par de nombreux sujets et ouverts d’esprit. Je me sentais à ma place, ni jugée par les plus érudits que moi, ni perdue dans ce nouvel établissement à taille humaine et au fonctionnement semblable à celui d’un lycée standard.

Une fois les portes de Guist’hau passées, je dus sortir de ma zone de confort, améliorer mes points faibles et exceller dans mes points déjà forts. Durant ces deux années, je me consacrai à l’étude de la littérature française mais aussi anglaise et italienne, à la philosophie, au théâtre sous toutes ses coutures, à la géographie et à l’histoire d’une manière tout à fait différente de l’enseignement secondaire - ce qui fut fort enrichissant - mais aussi à des sujets fondamentaux comme la culture antique et les langues anciennes. Le suivi qu’offre le lycée Guist’hau et son équipe d’enseignants est tel qu’il était difficile de se sentir égaré ou abandonné.


Deuxième témoignage (J.L)

En ce qui me concerne, ce n’était pas une vocation. En terme d’études supérieures, j’avais commencé à m’intéresser à Science Po et à la fac d’histoire ou de droit, mais davantage par obligation que par envie. Je ne voulais pas me spécialiser trop vite et voyait la prépa comme une bonne alternative qui me laisserait au moins deux années de réflexion supplémentaires.

Je ne vais pas vous mentir, le choc fut assez rude et j’ai dû revoir mes attentes. La chute assez drastique des notes s’accompagna d’une multiplication du volume de travail et d’un changement complet de méthodologie. A cela s’ajoute les périodes de déprimes qui font partie de la formation, et les surmonter ne m’ont rendue que plus fière du chemin parcouru.

 A mon grand étonnement, je n’ai pas souffert d’un sentiment de compétition intense alors que ce dernier fait souvent partie des idées reçues sur les classes préparatoires. Si la compétition prévaut sans doute dans d’autres CPGE, celle de Guist’hau mise davantage sur la solidarité entre les élèves et voit la concurrence comme quelque chose de contre-productif.

Un autre avantage de la classe prépa concerne la proximité avec les professeurs. Ils sont à votre écoute, et il ne faut pas hésiter à venir leur faire part de vos problèmes scolaires voire familiaux.

La proximité avec les professeurs a pris toute son importance pour concrétiser mes projets d’orientation professionnelle. Ainsi, j’ai pu solliciter leur aide afin de préparer le concours d’entrée de Science Po. 

La prépa m’a globalement beaucoup apporté. En plus d’enrichir mon vocabulaire et de rendre plus fluide mon écriture, elle m’a formée à la prise de parole par le biais d’exercices oraux. Ma rhétorique s’est améliorée et je suis devenue beaucoup plus à l’aise à l’oral. Ce dernier point m’a très nettement avantagée lors de divers entretiens, que ce soit pour intégrer Science Po ou pour obtenir un stage.

Je me rends également compte que du fait de la prépa, je suis devenue plus exigeante envers moi-même, parfois au point d’être une éternelle insatisfaite.

En conclusion je dirais même que certains aspects de la prépa me manque et lors de la suite de mes études, j’ai l’impression de ne pas avoir retrouvé la même qualité d’enseignement.


Troisième témoignage, sous forme de question-réponse (G.L et M.R)

Dis, est-ce qu’il faut travailler tout le temps en prépa ?

Oui et non. En fonction de tes objectifs, de ta capacité de travail et de tes méthodes, tu y passeras plus ou moins de temps. Il y a forcément du travail personnel à fournir après les cours, et les week-ends. Mais il est important de prendre du temps pour soi, pour ta santé mentale et physique, et de savoir poser des limites. Cela peut être s'accorder le temps d'aller au cinéma, d'assister à des séances de sport régulièrement, de passer un moment entre ami.es et/ou avec son amoureuse, de faire une vraie nuit de sommeil, de se faire à manger … 

L’année est rythmée par les différents devoirs sur table (une dissertation pour l’ENS dure 5 à 6h), colles et concours blancs. Au début, 6 heures ça fait peur, mais tu verras qu’à la fin tu trouveras que tu n'as pas assez de temps (si si, on te l’assure). Ce rythme requiert de l’endurance, tant physique que mentale.


Entre les élèves, ça doit être la guerre tout le temps, non ?

Trop pas ! C’est justement l’un des meilleurs aspects de la prépa : on se soutient les un.es les autres. S’il y a compétition, c’est éventuellement avec les autres prépas, mais entre nous, pas de ça. Quelque chose qu’on a beaucoup apprecié dans notre classe, c’est justement l’esprit de cohésion, l'ambiance bienveillante. Sur cinquante personnes, il y en aura toujours que tu apprécieras.

Il existe un système de marrainage/parrainage qui permet de créer des liens entre générations et une forme d'entraide et de soutien.


Est-ce que la prépa, c’est juste pour les bons élèves ?

Si tu intègres la classe prépa c’est que les professeur.es ont estimé que tu avais le potentiel pour faire ce parcours. Toutefois il ne faut pas oublier que c'est une formation différente du lycée, avec son propre fonctionnement. Un bon élève au lycée n'aura probablement pas d'aussi bonnes notes en prépa, et c'est tout à fait normal ! Réussir sa prépa ne veut pas seulement dire avoir de bonnes notes ou réussir à rentrer à l'ENS, c'est aussi tirer quelque chose de ces années. Et si ça n'est pas ton cas, ça ne fait pas de toi un mauvais élève pour autant.


Est-ce qu’en prépa, tu ne fais vraiment que ça ?

Principalement, oui. Il est difficile de concilier la prépa avec une vie personnelle bien garnie. Certaines semaines, tu ne passeras sûrement pas beaucoup de temps en dehors de la salle de classe, du CDI et de ta chambre. Encore une fois, il faut s’accorder des pauses, malgré la pression et la culpabilité.

De toute manière, tu ne pourras jamais tout faire. Il est impossible de lire toutes les bibliographies, de faire toutes les lectures complémentaires et de travailler à fond chaque colle et chaque DS. Et c‘est normal.


Est-ce que la prépa c’est vraiment stressant ?

Oui, mais ça se gère ! Les sources de stress ne manquent pas. Là encore, il faut savoir poser des limites pour se préserver, et ne pas hésiter à rechercher du soutien auprès de ses proches et de ses camarades, qui  vivent la prépa de l’intérieur.


Qu'est-ce qu'il te reste, une fois que tu as fini la prépa ?

Des ami.es ! C'est très cliché, mais à force de vivre ensemble pendant deux ans on tisse des liens très forts. Les potos que tu te fais en prépa t’auront vu au plus bas et dans tes meilleurs jours.  On est beaucoup à conserver de superbes amitiés de nos années de prépa et on ne va pas se mentir, c’est quand même un truc super important. Pour résumer, la prépa c’est la galère par moments, mais c’est aussi beaucoup de love, de rire et de soutien.

S'il y a une deuxième chose à retirer de la prépa, c'est la méthode de travail. Les habitudes prises en classe sont d'une grande aide dans la poursuite des études : rigueur des recherches, capacité à structurer un développement, à organiser sa pensée de façon efficace, relative aisance à l'oral (merci les DS et les clés en pagaille !).

En dehors de l'ENS, une prépa te donne souvent la possibilité d'intégrer un cursus universitaire (la plupart des élèves partent à la fac), des écoles de commerce, voire si tu es chanceux.se un IEP. C'est tout l'intérêt de la formation : te donner deux (ou trois) ans pour réfléchir à ton orientation dans un environnement stimulant et enrichissant sur le plan éducatif. Toutefois, si ton objectif ultime est d'intégrer Science Po, alors peut-être que faire prépa n'est pas la meilleure stratégie à adopter. Les passerelles permettant d'accéder aux IEP via le concours de l'ENS fonctionnent mal, et comme précisé plus haut tu auras du mal à t'investir à la fois dans la prépa et dans la préparation du concours d'entrée.

Le post prépa reste difficile à envisager quand on a la tête dans le guidon toute l’année, c’est pourquoi il faut essayer de faire ses propres recherches sur une orientation possible après la prépa, sans attendre la fin de la khâgne. C’est à nous de faire les démarches pour trouver dans quel domaine et quelles études on souhaite continuer. Cependant un truc qui peut t’aider est de regarder ce dans quoi les étudiant.es des années précédentes se sont lancé.es! Poser des question aux étudiant.es, voir les possibilités qui s’offrent à toi restent les meilleurs moyens pour s’orienter. Il est d’ailleurs tout à fait possible de faire des virages à  180° après la prépa, des équivalences sont possibles et dans tous les cas tes acquis de prépa te serviront toujours dans ta future orientation.

Résultats et témoignages: Liste
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